Merci à Gérard Vidal pour le photo correcte!
19 juillet 1916 -|- Henri Alavoine[]
Henri Alavoine s’est tué au-dessus du champ d’aviation de Pau. Après avoir fait la campagne de Belgique, puis la bataille de la Marne, l’ancien "Tour de France" intègre, à sa demande, en avril 1915, l’aviation, qui lui sera fatale.
En 1909, à peine âgé de 19 ans, il ‘engage dans le Tour de France où débute également son frère Jean, champion de France en titre. N’ayant pas la classe de son aîné, Henri va néanmoins s’affirmer comme une figure de la "Grande Boucle" jusqu’en 1914. Il était l’éternel boute-entrain. Il n’avait pas son pareil pour remonter le moral de ses camarades quiétaient aussi ses adversaires. Très courageux sous son allure bon enfant, il obtiendra son meilleur classement en 1913 : une 25ème place, synonyme de lanterne rouge.

Mémoire des Hommes
Son palmarès[]
1909 : CYCLES FEMINA[]
- 5e de Paris-Châteauroux
- 24e de PARIS-TOURS
- 30e du TOUR DE FRANCE
- 22e de la 7ème étape
1910 : S.L.[]
- 15e de PARIS-TOURS
- 42e de PARIS-ROUBAIX
- Abandon 10e ét. du TOUR DE FRANCE
- 33e de la 3ème étape
1911 : J.B. LOUVET[]
- 48e de PARIS-ROUBAIX
- Abandon 13e ét. du TOUR DE FRANCE
- 23e de la 7ème étape
1912[]
- 38e du TOUR DE FRANCE
- 35e de la 14ème étape
- 64e de PARIS-ROUBAIX
1913[]
- 25e du TOUR DE FRANCE
- 20e de la 15ème étape
1914[]
- 9e de la Polymultipliée
- 22e de Paris-Nancy
- 52e du TOUR DE FRANCE
- 39e de la 15ème étape
Sources[]
- Coups de Pédales n° 175 (22), juillet-août 2016