Cyclistes dans la Grande Guerre


Merci à Serge Mroncz pour l'article !

20 août 1914 -|- Alfred Brucelle[]

Brucelle Alfred OVL

Mémoire des Hommes

L'Est Républicain 1908-12-24

L'Est Républicain, 24-12-1908

L'Est Républicain 1914-01-09

L'Est Républicain, 09-01-1914

Biographie[]

Après avoir essuyé son baptême du feu le 14 août 1914 au cours des premières offensives de la bataille des Frontières, le soldat Alfred Brucelle est engagé dans la bataille de Morhange. À 31 ans il y périt le 20 août 1914 tout comme plus de 300 de ses frères d’arme du 37ème R.I. Il laisse une veuve, Ernestine Gast, épousé le 18 avril 1908 à Nancy, ainsi que deux enfants alors âgés de 7 et 9 ans : René et Louise.

Vice-consul de l’U.V.F. pour le département de la Meurthe-et-Moselle et membre du comité de la J.C.N. (Jeunesse Cycliste Nancéenne) de 1909 à 1914 dont il fût notamment le secrétaire entre 1913 et 1914 ainsi que l’un des officiels les plus actifs sur les compétitions régionales. Deux autres membres de la J.C.N. abandonneront leur vie sur les champs de bataille de la Grande Guerre : Lucien Barthélémy et Louis Thiverny.

Né le 14 novembre 1882 au 61 rue de Strasbourg à Nancy, fils de Mathieu et de Barbe Robinet, l’acte de décès de Alfred Brucelle est transcrit dans cette même ville en 1920. Peintre en lettres de profession, son nom figure sur le mémorial de l'École des beaux-arts de Nancy (actuelle École nationale supérieure d'art et de design) . Il figure également sur le Livre d’or et le mémorial numérique de cette ville où il côtoie le nom de son frère Albert Brucelle, sergent au 2ème R.M.Z., tué au combat de Fleury-devant-Douaumont le 26 juillet 1916. Les restes de Alfred Brucelle reposent dans l’ossuaire de la nécropole nationale de Conthil (Moselle).

NB. Le patronyme Brucelle apparaît dans les résultats d’un handicap de la J.C.N. en mai 1910 sans qu’il soit possible de le relier assurément à Alfred Brucelle.

Sources[]